Connaître les principaux fondements de la foi chrétienne
Introduction
Le christianisme est devenu dans certaines régions du monde comme une culture ou une tradition à laquelle plusieurs s’adonnent en respectant certains rites et pratiques religieuses communautaires. Est-ce l’appartenance à une communauté religieuse chrétienne qui nous fait de nous des chrétiens ? Il convient de redéfinir le christianisme et par conséquent ce qu’est être un chrétien, sur la base de principes bibliques.
Le christianisme n’est pas un ensemble de dogmes religieux ou de lois auxquels il faut obéir sous peine de représailles ou de châtiment. Bien au contraire, le christianisme c’est la fin de la loi qui amène la condamnation et la malédiction sur l’homme (Romains 10 :4). Car Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi (Galates 3 : 13). Le christianisme, c’est l’appel à une vie de liberté spirituelle dans laquelle nous choisissons de nous soumettre volontairement à Dieu par amour.
Aussi, sachons que le christianisme est une vie dans laquelle on manifeste la nature de Christ. En effet, être un chrétien c’est être un homme habité et conduit par le Saint-Esprit et c’est vivre la vie de Christ dans son quotidien. Ce n’est pas la pratique de rites religieux ou l’appartenance à une communauté chrétienne qui fait de nous des chrétiens. Le chrétien est un disciple de Christ c’est-à-dire quelqu’un qui marche sur les traces de Christ dans le but de lui ressembler et lui plaire. Car, si nous sommes en Christ, ce n’est plus nous qui vivons mais c’est Christ qui vit en nous. Mais la vie de Christ en nous ne peut être manifeste que si nous sommes solidement bâtis sur des fondements sur lesquels reposent la vie chrétienne. Voyons ensemble quels sont ces fondements.
La foi en un Dieu unique manifesté en Jésus-Christ
Le christianisme commence par la foi un Dieu unique manifesté en chair en la personne de Jésus-Christ sur la terre. Les chrétiens ne croient pas en « 3 Dieux » mais bien en un seul Dieu mais qui se présente ou se manifeste sous différentes formes, savoir le Père, le fils et le Saint-Esprit, au nom duquel ils sont faits disciples (Matthieu 28 : 19). En effet, l’écriture nous enseigne que « Dieu est apparu comme un homme sur la terre » en la personne de Jésus (1 Timothée 3 : 16). Christ est le reflet de la gloire de Dieu et l’empreinte de sa personne (Hébreux 1 : 3).
Dans le mot « christianisme » il y a « Christ ». Toute la religion chrétienne est fondée sur Christ. Si on enlève le fondement Christ, il n’y a plus de christianisme. C’est pourquoi l’apôtre Paul dira que « personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus-Christ » (1 Corinthiens 3 : 11). Avoir pour fondement Christ, c’est reconnaître sa divinité et l’avoir dans sa vie comme Seigneur et sauveur.
Si nous refusons de reconnaître la divinité de Christ et de lui donner la gloire et la louange alors nous ne sommes pas dans le christianisme biblique. De même si nous révérons d’autres créatures célestes (angéliques, ou autres) en dehors de Christ, le fondement de Christ n’est plus à sa base. Dans le véritable christianisme, on attribue la gloire à Christ et à Christ SEUL et on le reconnaît comme Dieu manifesté en homme sur la terre. On ne peut attribuer la gloire et la louange à aucune autre créature en dehors de lui.
Les saintes écritures (la Bible)
Elles sont un fondement indéniable de la vie chrétienne. Nous croyons que la Bible (66 livres) est la Parole de Dieu communiquée aux hommes afin de les instruire et de leur révéler la connaissance de Dieu. En effet, « toute écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner pour convaincre pour corriger, pour instruire dans la justice » (2 Timothée 3 : 16). Nous reconnaissons les saintes écritures comme une autorité divine qui nous montre la voie sur laquelle nous devons marcher. Cette écriture ne doit pas être modifiée, ni falsifiée. « Quiconque rajoute ou supprime un trait des saintes écritures sera sévèrement jugé » (Apocalypse 22 : 18-19, Matthieu 5 : 18). Jean met en garde contre la terrible possibilité de perdre sa part de l’arbre de vie et de la ville sainte. Ne prenons pas à la légère les paroles de ce livre.
La Bible se compose de l’ancien testament et du nouveau testament. Elle sert de base de conclusion de l’alliance entre Dieu et son peuple. L’ancien testament est le texte de base sur lequel l’ancienne : est conclue et le nouveau testament est le texte de base sur lequel la nouvelle alliance est conclue. Étant depuis la mort et la résurrection de Christ sous la nouvelle alliance, nous suivons donc le nouveau testament pour vivre notre vie nouvelle en Christ. Nous ne marchons plus sous la Loi de Moise qui a été un pédagogue pour nous conduire à Christ (Galates 3 : 24). Toutefois, l’Ancien Testament reste fortement utile pour nous instruire, nous qui sommes parvenus à la fin des siècles, afin que nous possédions l’espérance en Dieu (1 Corinthiens 10 : 11, Romains 15 : 4).
Dans la Bible, nous retrouvons l’Évangile de vérité qui est le point de départ de la foi chrétienne.
L’Évangile de vérité
Il faut que l’évangile que nous avons reçu soit l’évangile véritable et non un évangile séducteur. De plus, nous devons demeurer dans l’évangile de vérité de peur d’avoir cru en vain. Il est tellement impératif de demeurer dans le véritable évangile jusqu’au bout que l’apôtre Paul en avertir le peuple de Dieu en ces mots : « Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Évangile que celui que nous vous avons prêché, qu'il soit anathème ! Nous l'avons dit précédemment, et je le répète à cette heure : si quelqu'un vous annonce un autre Évangile que celui que vous avez reçu, qu'il soit anathème ! » (Galates 1 : 8-9).
Paul dira encore que nous sommes sauvés « si nous retenons l’Évangile de vérité tel qu’il a été annoncé (selon les saintes écritures) ; autrement nous aurions cru en vain » (1 Corinthiens 15 : 2).
Sachant que cet évangile est un fondement de notre salut en Christ, il convient donc de se rappeler le contenu de cet évangile.
Voici ce que Paul a prêché comme évangile:
-
« Je vous ai enseigné avant tout, comme je l'avais aussi reçu, que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures; 4 qu'il a été enseveli, et qu'il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures; 5 et qu'il est apparu à Céphas, puis aux douze (…) » (1 Corinthiens 15.3-5).
-
« nous, nous prêchons Christ crucifié; scandale pour les Juifs et folie pour les païens » (1 Corinthiens 1.23).
-
« Car je n'ai pas eu la pensée de savoir parmi vous autre chose que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié » (1 Corinthiens 2.2).
Nous voyons dans ces passages que la prédication de l’Évangile était centrée sur la crucifixion de Christ et sa résurrection pour le salut des hommes qui viennent à la repentance. Méfions-nous donc des évangiles séducteurs qui nous promettent des bénédictions terrestres sans nous du plus important qui est le salut de l’âme. Si nous avons cru au véritable évangile alors nous pouvons connaître la nouvelle naissance en Christ.
La nouvelle naissance
La nouvelle naissance est le commencement de la vie chrétienne. Quiconque n’est pas né de nouveau ne peut entrer dans le Royaume de Dieu, ni voir ce Royaume (Jean 3 : 3). En vérité, la nouvelle naissance permet à l’homme pécheur de passer d’un statut de pécheur à celui d’enfant de Dieu justifié par la grâce et lavé de ses péchés. Celui qui est né de nouveau est marqué du sceau de Dieu ; il est scellé par l’Esprit de Dieu pour le jour de la rédemption (Éphésiens 4 : 30). Il ne s’appartient plus lui-même car son corps devient le temple du Saint-Esprit, l’habitation de Dieu (1 Corinthiens 6 : 19). Quiconque n’est pas passé par la nouvelle naissance n’est pas connu de Dieu et n’appartient pas à Dieu. L’écriture dit en effet que « si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas » (Romains 8.9). Cette nouvelle naissance se produit chez celui qui a reçu l’évangile dans son cœur et qui s’est repenti de sa vie passée et décide de suivre désormais Jésus-Christ dans une nouveauté de vie. En effet, « si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées, et toutes sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5 : 17). Il renonce aux œuvres mortes de sa vie passée et s’engage dans une vie nouvelle.
Le renoncement aux œuvres mortes
Les œuvres mortes représentent les œuvres de la chair qui mènent indubitablement vers la mort spirituelle c’est-à-dire vers la corruption éternelle et la séparation de Dieu. Celui qui produit des œuvres mortes ne peut pas hériter du Royaume de Dieu. « Ne nous y trompons pas : ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, ou ceux qui commettent des choses semblables n'hériteront le royaume de Dieu. Et c'est là ce que nous étions, mais nous avons été lavés, sanctifiés, et justifiés au nom du Seigneur Jésus-Christ, et par l'Esprit de notre Dieu » (1 Corinthiens 6 : 9-11, « Or, les œuvres de la chair sont manifestes, ce sont l'impudicité, l'impureté, la dissolution l'idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l'envie, l'ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d'avance, comme je l'ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n'hériteront point le royaume de Dieu. » (Galates 5 : 19-21). [Aucun passage biblique n’offre de contraste plus explicite que celui-ci. Non seulement Paul examine les différences de modes de vies, en général en insistant sur le fait que l’Esprit et la chair sont ennemis l’un de l’autre, mais aussi il dresse la liste des œuvres de la chair et celles du fruit de l’Esprit.]
Renoncer à ces œuvres mortes c’est clairement renoncer au péché notamment aux œuvres de la chair que nous pratiquions avant de connaître le Christ et de marcher désormais dans une nouveauté de vie dans la sanctification et dans la crainte de Dieu. « Car sans la sanctification, nul ne verra le Seigneur » (Hébreux 12 : 14). [ Il est impératif de rechercher la sanctification car le péché empêche d’être saint et de rechercher la présence du Seigneur.]
Nous n’avons pas été sauvés pour faire ce que nous voulons et vivre dans la débauche mais au contraire pour vivre une vie de piété comme il convient à des saints que nous sommes (Éphésiens 5 : 3). La grâce de Dieu que nous avons connu en Christ n’est pas la porte ouverte à la vie de péché mais au contraire, cette grâce « nous enseigne à l'impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent selon la sagesse, la justice et la piété » (Tite 2 : 12).
Cette marche dans la sanctification ne consiste pas toutefois à accomplir des œuvres orgueilleuses pour mériter son salut. Il s’agit plutôt de marcher dans la justice de Dieu que nous avons déjà obtenue de lui par pure grâce.
La justification par la foi et non par les œuvres
C'est une parole certaine et entièrement digne d'être reçue, que Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs (1 Timothée 1.15). Jésus n’est pas venu sauver les justes. En effet, il n’y a point de juste, pas même un seul (Romains 3.10). Nul ne peut donc être justifié par les œuvres qu’il aurait accomplies car « nous sommes tous comme des impurs, Et toute notre justice est comme un vêtement souillé » (Esaïe 64.6).
Nul ne peut dire qu’il a accompli parfaitement toute la loi de Dieu sans n’en avoir transgressé aucune. Car, quiconque observe toute la loi, mais pèche contre un seul commandement, devient coupable de tous (Jacques 2.10). C’est pourquoi, nous ne serons pas jugés en fonction d’une balance qui pèserait les œuvres bonnes et les œuvres mauvaises. Si vous êtes coupable pour un seul commandement, vous êtes coupable contre toute la Loi de Dieu.
Jésus-Christ seul a été reconnu sans péché et déclaré juste devant Dieu, « lui qui n’a point commis de péché et dans la bouche duquel il ne s’est point trouvé de fraude » (1 Pierre 2 : 22). Dieu nous transfère ainsi la justification de Christ, en sorte que si nous croyons en son nom, nous sommes justifiés par la foi et non par des œuvres de justice que nous aurions accomplies. En effet, l’écriture dit que « Dieu nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le baptême de la régénération et le renouvellement du Saint-Esprit » (Tite 3 : 5). L'homme qui croit en Christ est donc « justifié par la foi, sans les œuvres de la loi » (Romains 3 : 28). « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ » (Romains 5 : 1). [La justification par le foi apporte au croyant plusieurs choses : la paix avec Dieu, la grâce, l’espérance, l’assurance…].
Celui qui a reçu le pardon de ses péchés et la justification de Dieu par grâce peut s’engager avec Dieu dans les baptêmes.
La doctrine des baptêmes
Le verbe « baptiser » vient du grec « Baptizo » qui veut dire « Plonger, immerger, submerger, baigner ».
Le premier baptême que nous vivons en Christ en esprit est le baptême (ou le bain) de la régénération dont la Bible nous parle dans Tite 3 : 5. C’est ce que l’on vit lors de la nouvelle naissance et qui consiste à être lavé par l’eau de la Parole. En effet, Dieu nous a conduit à la sainteté après nous avoir purifié et lavé par l’eau de sa Parole (Éphésiens 5 : 26, voir Version Segond 21, ou Osterwald).
Celui qui est sanctifiée par l’eau de la Parole et donc né de nouveau est baptisé (plongé, immergé) dans le corps de Christ. Il fait désormais partie du corps de Christ dont il est un membre (1 Corinthiens 12 : 12). 1 corinthiens 12 : 13 dit : « Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d'un seul Esprit ».
Une fois nés de nouveau, nous devons aussi nous engager vers le baptême d’eau qui est un engagement d’une bonne conscience et d’une nouveauté de vie avec Dieu (1 Pierre 3 : 21). Nous avions aussi vu que le mot « baptiser » veut dire plonger, immerger, ou submerger. Le baptême par aspersion n’a donc aucun sens. « Baptême par aspersion » voudrait dire littéralement « immersion par aspersion ». C’est du non-sens ! Le fait de plonger une personne dans l’eau est obligatoire pour utiliser le terme « baptiser ».
Il y a d’autres baptêmes à savoir le baptême du Saint-Esprit qui a pour but de nous revêtir de la puissance d’en haut afin d’être utile pour l’œuvre de Dieu et le témoignage de Jésus. Le but du baptême de l’Esprit n’est pas le parler en langues ou les dons spirituels. Ils en sont plutôt les signes. Le véritable but de ce baptême est de pouvoir être revêtu de la puissance de l’Esprit pour témoigner de Jésus pour le salut du plus grand nombre (Actes 1 : 8).
Le baptême de l’Esprit est en général couplé avec le baptême de feu. Le jour de la pentecôte, les disciples étaient baptisés du Saint-Esprit et « des langues qui semblaient de feu leur apparurent, séparées les unes des autres, et elles se posèrent sur chacun d'eux » (Actes 2 : 3).
Il s’agit d’un feu qui nous donne le zèle de l’Évangile. Il est écrit « le zèle de ta maison me dévore » (Jean 2 : 17). Il s’agit d’un feu particulier qui nous anime pour Dieu et qui nous donne l’amour dévorant pour les choses de Dieu, surtout pour annoncer l’évangile. Ce feu, signifie aussi les épreuves que doivent subir tout chrétien qui doit grandir en Christ et parvenir à la perfection pour le jour de Christ (1 Pierre 1 : 7). [Nous devons nous réjouir dans nos épreuves]. C’est ainsi que l’on parvient à un autre type de baptême qui est le baptême de la souffrance (Marc 10 : 38-39, Luc 1 : 50, « Qu’il se charge de sa croix... » Matthieu 16 : 24). Il ne s’agit pas d’une souffrance à cause de nos péchés, nos erreurs ou nos manquements. C’est une souffrance liée au nom de Christ et qui vient de la persécution et de la haine du monde envers ceux qui ressemblent à Jésus (Jean 15 : 20). [ Souvenons-nous que ce baptême de souffrance est un baptême auquel nous ne pouvons nous soustraire si nous voulons être des disciples de Christ.].
Mais ces souffrances ne sont pas vaines car nous avons l’espérance de la résurrection des morts et de la vie éternelle.
La résurrection des morts et l’enlèvement des vivants (en Christ)
La prédication de la résurrection des morts dans l’évangile a connu une opposition très forte car il s’agit d’une doctrine qui challenge la raison humaine. Les disciples de Jésus ont rencontré beaucoup d’oppositions voire des moqueries sur cette doctrine, durant l’annonce de l’évangile, que ce soit auprès des juifs ou des païens (Actes 1 : 32). Paul a dit avoir été mis en lien et jugé à cause de cette question (Actes 23 : 6). Pire encore, certains chrétiens qui ont reçu l’évangile en sont arrivés à douter de la résurrection (1 Corinthiens 15 : 12). Or, cette doctrine est un fondement de la foi chrétienne (Hébreux 6 : 1-2). Car si nous ne croyons pas à la résurrection des morts, Christ non plus n’est pas ressuscité. Et si Christ n’est pas ressuscité alors notre foi est vaine, nous sommes encore dans nos péchés nous qui avons cru en lui, et par conséquent nous serions perdus (1 Corinthiens 15 : 13-18). Renier la foi dans la résurrection des morts, c’est renier sa foi en la résurrection de Christ et c’est rejeter par conséquent son propre salut.
La résurrection est d’abord une personne, avant d’être un événement: « je suis la résurrection» a dit Jésus (Jean 11/25). C’est par Jésus qu’est venue la résurrection d’entre les morts (1 Corinthiens 15 : 21). Aussi, sachons que les ressuscités à l’image de Christ ne seront plus à l’image d’Adam, ils n’auront plus un corps fait de poussière, mais plutôt un corps spirituel, glorieux, incorruptible et plein de force. A la résurrection, les hommes seront comme les anges de Dieu dans le ciel (Matthieu 22 : 30).
Il y aura deux résurrections : celle des justes et celle des injustes (Actes 24 : 15). La résurrection des justes est pour la vie éternelle tandis que celle des injustes est pour le jugement et la honte éternelle (Jean 5 : 29, Daniel 12 : 2).
La résurrection concerne uniquement ceux qui sont morts ! Il n’y a point de résurrection pour des vivants. C’est une évidence qu’il convient néanmoins de souligner. « A l’avènement de Christ au dernier jour, lorsque la trompette sonnera, les morts en Christ, ressusciteront tandis que ceux qui seront vivant à cet instant seront changés en un clin d’œil en l’image de Christ » (1 Corinthiens 15 : 51-52). On ne parlera donc pas de résurrection pour les vivants mais plutôt de changement et d’enlèvement. En effet, l’enlèvement concerne ceux qui seront vivants lors du retour de Christ. « Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d'un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, les vivants qui seront restés, seront tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4 : 16-17). Amen!
Conclusion
La vie chrétienne repose sur des fondements qui ne peuvent être déplacés sous peine que nous ayons un christianisme vide de sens ou théorique. Tous ces fondements sont évoqués dans la Parole de Dieu notamment dans Hébreux 6 : 1-3 « Dieu jugera par Jésus-Christ les actions secrètes des hommes » Il convient de nous évaluer personnellement pour savoir si notre vie chrétienne est bâtie sur ces fondements bibliques ou non et si nous sommes véritablement dans la foi chrétienne telle que la Bible la définit « examinez-vous...si vous êtes dans la foi » (2 Corinthiens 13 : 5, « Rentrez en vous mêmes, examinez-vous » (Sophonie 2 : 1).
Car à la fin de toutes choses, n’oublions pas que Dieu jugera nos actions (Romains 2 : 16) afin de voir si nous avons été dans le véritable sur la terre ou si nous avons vécu dans l’hypocrisie dans un christianisme de façade, ou un christianisme de tradition. Revenons au christianisme biblique qui disparaît malheureusement de plus en plus mais cela a déjà été prophétisé dans les saintes écritures.
Dans les derniers temps, dit l’écriture, « quelques-uns abandonneront la foi, pour s'attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons, par l'hypocrisie de faux docteurs portant la marque de la flétrissure dans leur propre conscience » (1 Timothée 4 : 1-2).
« Ne soyons pas de ceux qui se retirent pour se perdre mais soyons de ceux qui ont la foi pour sauver leur âme » (Hébreux 10 : 39). « Demeurons fermes dans la foi que nous professons » (Hébreux 4 : 14). « Ne nous lassons pas de faire le bien ; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas » (Galates 6 : 9). Amen ! - École Biblique du Chrétien adapté par René Barrois