Le renoncement aux œuvres mortes
Qu’entend-on par « œuvres mortes » ?
Le renoncement aux œuvres mortes est un fondement de la vie chrétienne (Hébreux 6 :1). Cela signifie que sans ce renoncement notre vie chrétienne n’aurait aucun sens. Les œuvres mortes sont des œuvres produites par la chair. Ce sont les fruits du péché qui habite dans notre chair. En d’autres termes sont les œuvres mortes sont encore les œuvres de la chair qui sont l'impudicité, l'impureté, la dissolution, l'idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l'envie, l'ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables (Galates 5 : 19-21). Ceux qui commettent de telles choses n'hériteront point le royaume de Dieu.
Les œuvres mortes comme son nom l’indique mènent à la mort. Car « l’affection de la chair c’est la mort tandis que l’affection de l’Esprit c’est la vie et la paix » (Romains 8 : 6).
« Nous ne sommes point redevables à la chair, pour vivre selon la chair. Si vous vivez selon la chair, vous mourrez; mais si par l'Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez » (Romains 8 : 12-13).
Renoncer aux œuvres mortes et marcher dans les bonnes œuvres
Celui qui est sauvé par Christ ne s’appartient plus lui-même mais il appartient désormais à Christ ( 1 Corinthiens 6 : 19). Il doit donc renoncer aux œuvres mortes, c’est-à-dire à sa vie passée et marcher dans une nouveauté de vie.
Autrefois nous étions ténèbres, et maintenant nous sommes lumière dans le Seigneur. Marchons donc comme des enfants de lumière ! (Éphésiens 5 : 8). Comme des enfants obéissants, ne nous conformons pas aux convoitises que nous avions autrefois, quand nous étions dans l'ignorance. Mais, puisque celui qui vous a appelés est saint, nous aussi soyons saints dans toute votre conduite, (1 Pierre 1 : 14-16).
Sachant que ce n'est pas par des choses périssables, par de l'argent ou de l'or, que nous avons été rachetés de la vaine manière de vivre que nous avions héritée de nos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d'un agneau sans défaut et sans tache, prédestiné avant la fondation du monde, et manifesté à la fin des temps, à cause de vous (1 Pierre 1 : 18-20). Et nous, qui étions autrefois étrangers et ennemis par nos pensées et par nos mauvaises œuvres, il nous a maintenant réconciliés par sa mort dans le corps de sa chair, pour nous faire paraître devant lui saints, irrépréhensibles et sans reproche (Colossiens 1 : 21-22).
Les bonnes œuvres auxquelles nous sommes appelées sont manifestes, et celles qui ne le sont pas ne peuvent rester cachées (1 Timothée 5 : 25). Car nous sommes l’ouvrage de Dieu, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions. Ainsi, le Seigneur Jésus nous exhorte à ce que notre lumière luise devant les hommes, afin qu’ils voient nos bonnes œuvres et qu’ils glorifient notre Père céleste (Mathieu 5.16).
C'est pourquoi, ayons au milieu des païens une bonne conduite afin que là même où ils nous calomnient comme si nous étions des malfaiteurs, ils remarquent nos bonnes œuvres et glorifient Dieu au jour où il les visitera (1 Pierre 2 : 12).
Les bonnes œuvres sont des œuvres inspirées par l’Esprit de Dieu. Elles permettent de produire en nous le fruit de l’Esprit à savoir : l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance (Galates 5 : 22-23).
La conscience purifiée des œuvres mortes et le baptême d'eau
Celui qui confesse ses péchés, Dieu est fidèle et juste pour lui pardonner et le purifier de toutes ses iniquités (1 Jean 1 : 9). Le sang de Christ purifie sa conscience des œuvres mortes, afin qu’il serve désormais le Dieu vivant (Hébreux 9 : 14) !
Il n’y a plus de culpabilité pour celui qui est en Christ car si quelqu’un est en Christ il est une nouvelle créature ; les choses anciennes sont passées et voici toutes choses sont devenues nouvelles (2 Corinthiens 5 : 17). Il n’y a donc plus de condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, lesquels marchent selon l’Esprit et non plus selon la chair (Romains 8 : 1).
Celui qui est sauvé par Christ peut alors aller vers le baptême qui est l’engagement d’une bonne conscience envers Dieu (1 Pierre 3 : 21). A travers ce baptême, il enterre sa vie passée et ressuscite dans une nouveauté de vie (Colossiens 2 : 12). Le nouveau-né en Christ commence dès lors à se dépouiller du vieil homme (l’ancienne personne qu’il était) qui se corrompait par les convoitises trompeuses, puis à revêtir désormais l'homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité (Éphésiens 4 : 22-24). Il y a à cette étape une conversion c’est-à-dire un détournement de la vie passée pour marcher désormais dans une vie transformée.
Si quelqu’un est véritablement en Christ et est passé par le renoncement aux œuvres mortes, il doit observer s’il y a une différence entre sa vie passée sans Christ et sa vie actuelle en Christ. S’il ne voit aucun changement ou très peu, il est fort probable qu’il ne soit pas passé par le processus du renoncement aux œuvres mortes. Par ailleurs, le témoignage de notre entourage est aussi pour nous un signe pour savoir si nous sommes passés par cette étape. Si notre entourage témoigne positivement de notre vie nouvelle en Christ c’est une gloire pour le nom de Dieu. Mais si au contraire, notre vie ne reflète pas la gloire de Dieu, il convient de nous repositionner sur la bonne voie et de s’humilier devant Dieu dans une profonde repentance afin d’observer une transformation palpable dans notre vie. Amen ! - École biblique du chrétien